Comme un poisson dans l’air

Recueil de monologues de Jean-Pierre Martinez

Sans être philosophe, et sans s’allonger sur le divan d’un psy, à nos moments perdus ou pendant nos insomnies, chacun d’entre nous s’interroge sur le sens de la vie. En tout cas le sens de la sienne. Nous nous posons ainsi de petites questions sans grandes réponses. Ou même de grandes questions sans un petit début de réponse. A moins que le train train quotidien ne vienne soudain à dérailler pour nous précipiter, pris de vertige, au bord du vide insondable du sens. Un fond tourmenté peut alors remonter à la surface pour laisser entrevoir entre les vagues, tel un monstre marin, un sens interdit… qui constitue l’essence tragi-cosmique de nos existences ordinaires. Une plongée drolatique dans les profondeurs de nos vies superficielles…

Liste des monologues
1 – Sans titre
2 – Auto-stop
3 – Divan
4 – Les petites heures
5 – Salles obscures
6 – Richophobie
7 – Il était une dernière fois
8 – Définition de l’amour (par défaut)
9 – La volupté de l’ennui
10 – Sur le fil
11 – Le ménage
12 – Comme avant
13 – Le remplaçant
14 – Parler du beau temps
15 – Notre père qui êtes en nous
16 – Faire tomber la neige
17 – Demi-vœux à la Nation
18 – Ici ou là
19 – Laissez-moi rire
20 – Death Valley
21 – Soirée diapos
22 – L’Opéra de Manaus
23 – Retour à Ithaque

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Couverture du recueil de monologues de Jean-Pierre Martinez Comme un poisson dans l'air

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Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque – ISBN 9782377052219 / Mars 2018- 60 pages – Prix TTC : 10 €

Analyse thématique

Le recueil Comme un poisson dans l’air rassemble 23 textes courts, oscillant entre monologues intérieurs, confessions existentielles, chroniques absurdes, satire sociale et récits poétiques. Chacun propose une variation sur le thème de l’identité à travers l’épreuve du temps, du déplacement et du regard porté sur soi et sur le monde :
Le passage du temps : réflexions sur l’érosion des souvenirs, l’échec des ambitions, la nostalgie ironique.
La difficulté d’être : absurdité de l’existence, sentiment d’étrangeté au monde.
La quête d’identité : confrontation entre les aspirations initiales et ce que l’on devient.
L’exil : réel (géographique) ou symbolique (l’écriture comme patrie).
L’humour comme arme : rire de soi, rire contre la désolation, pratiquer l’auto-dérision.
Le désastre collectif : société de consommation, illusion du progrès, absurdité des idéologies.

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