Drôles d’histoires

Recueil de sketchs de Jean-Pierre Martinez

Drôles d’histoires est un recueil de sketchs théâtraux courts, écrits dans un ton à la fois absurde, philosophique et léger, où chaque saynète explore une situation improbable ou décalée pour mieux interroger la réalité. Ces histoires, parfois drôles, parfois grinçantes, souvent mélancoliques, dessinent en creux une vision critique et poétique de notre monde.

De l’homme qui fait son voyage de noces seul après avoir été abandonné à la sortie de la mairie, à la philosophe de bistrot qui s’interroge sur la pensée des fourmis, en passant par un procès posthume d’Einstein au paradis ou un duo de gendarmes enquêtant sur le suicide ambigu de Van Gogh, chaque sketch invite à un basculement de perspective.

Liste de sketchs
1 – La mer
2 – Columbo
3 – Voyage de noces
4 – Insecticide
5 – Relativité
6 – Kushim
7 – Contrechamp
8 – Lʼeffondré
9 – Uchronie
10 – Fantasme
Pour finir

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Couverture du recueil Drôles d'histoires

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Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque – ISBN 9782377054527 Juin 2020- 72 pages – Prix TTC : 12 €

Analyse

💡 Thématiques récurrentes
L’absurde et le quotidien :
Des situations banales (un client à la réception d’un hôtel, un couple qui discute sur un canapé, des gendarmes en service) sont détournées vers l’absurde ou le fantastique, révélant l’absurdité de l’existence humaine.
Le réel et la fiction :
Le recueil interroge sans cesse la frontière entre ce qui est vrai et ce qui est imaginé, notamment dans Fantasme, Kushim ou Uchronie, où le rêve, la projection ou la relecture historique deviennent des moyens de réinventer la réalité.
Le tragique masqué par l’humour :
Derrière le rire, des sujets graves affleurent : abandon, suicide, effondrement écologique, condition animale, racisme, décalage social, etc. L’humour agit ici comme un filtre protecteur, mais sans jamais annuler la portée critique.
L’Histoire revisitée :
Relativité, Contrechamp, Kushim ou Uchronie relisent des figures historiques ou des moments-clés avec humour et esprit. Les grands récits sont inversés, moqués, ou humanisés, comme pour rappeler leur part de fiction.
Le théâtre comme miroir du monde :
Le recueil assume pleinement sa nature théâtrale : le décor est souvent symbolique, les dialogues vifs et rythmés, et la mise en abyme constante. Le dernier sketch (Pour finir) agit comme une mise en scène du théâtre lui-même, en une boucle finale qui laisse le spectateur songeur.


Jean-Pierre Martinez propose ici un théâtre d’idées, sans sacrifier le plaisir du jeu ni celui du spectateur. À la manière d’un Ionesco ou d’un Devos contemporain, il construit une œuvre où la logique est retournée contre elle-même, et où le rire naît de l’inconfort, du paradoxe, du vertige existentiel.

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