Recueil de sketchs de Jean-Pierre Martinez
Tueurs à gags est une collection de sketchs humoristiques courts centrés sur la figure du tueur à gages, revisité sous un angle absurde, grinçant et profondément humain. Chaque sketch met en scène un duo (souvent en huis clos autour d’une table), et joue avec les codes du polar, du thriller et de la comédie de mœurs, pour offrir un regard décalé sur la mort, la morale, le couple, la société — et surtout, le rire.
À travers 12 variations autour du même thème, le recueil explore avec virtuosité les paradoxes du métier de tueur à gages et ce qu’il révèle de la banalité du mal, du poids du quotidien, et des petites névroses de chacun.
Liste des sketchs
Contrat
Bloody Mary
Cadeau
Syndicalisme
Éloge funèbre
Le sauveur
Bataille
Malchance
Poison d’avril
Mémoires
Choupette
Signatures
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Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque – ISBN 9782377054671 / Septembre 2020- 54 pages – Prix TTC : 12 €
Thèmes récurrents
- La mort banalisée : Qu’elle soit commandée, rêvée, détournée ou repoussée, la mort est ici un outil dramatique au service de la comédie.
- Le tueur comme miroir : Loin du cliché hollywoodien, le tueur à gages devient ici un employé lambda, souvent débordé, parfois sensible, toujours humain.
- Le couple : Souvent mis au centre, le couple devient une zone de conflit ordinaire, où les frustrations mènent à des fantasmes d’élimination… parfois littéraux.
- Les faux-semblants : Beaucoup de personnages ont une double vie, un masque, ou une identité secrète. Le jeu entre apparences et révélations alimente l’humour et la tension.
- L’écriture et le souvenir : Les sketchs Mémoires et Signatures offrent une réflexion en miroir sur le récit de soi, et clôturent le recueil sur une note méta-théâtrale élégante.
Tueurs à gags est un recueil drôlement cruel et cruellement drôle. À travers la figure fantasmée du tueur à gages, Jean-Pierre Martinez décortique avec jubilation les petites lâchetés, les frustrations enfouies, les failles et la folie douce de l’être humain moderne. C’est un kaléidoscope de la condition humaine, aussi universel qu’intimiste, qui trouve toujours une pirouette pour faire rire… même quand la mort rôde.