Pour de vrai et pour de rire

Recueil de sketchs de Jean-Pierre Martinez

Ce recueil propose 12 sketchs mêlant absurde, humour noir, satire sociale et réflexions existentielles dans un ton léger et accessible. Chaque saynète met en scène deux ou trois personnages plongés dans une situation ordinaire qui dérape peu à peu vers l’étrange, le décalé ou le métaphysique.
Qu’il s’agisse de conversations sur la mort, l’identité, les extraterrestres ou les chiens qui parlent, ces sketchs explorent avec humour le doute, la solitude, l’absurdité des conventions et le besoin de se comprendre — ou de se reconnaître — dans un monde mouvant.

Liste des sketchs
1 – La fête des morts
2 – Le piège
3 – Une tapette
4 – Le chat et la souris
5 – L’or et l’argent
6 – Disparition
7 – Évasion
8 – Ça va
9 – Authentification
10 – Abrutis
11 – La carte
12 – Les primevères

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Couverture du recueil Pour de vrai et pour de rire

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Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque – ISBN 978-2-37705-525-8 / Mai 2021- 53 pages – Prix TTC : 11 €

Analyse

🎭 Style et tonalité

Le style est minimaliste, précis, et essentiellement fondé sur le dialogue. Les répliques sont souvent courtes, rythmées, et reposent sur des malentendus, des glissements de sens, ou des détournements logiques. On y retrouve un héritage du théâtre de l’absurde (Beckett, Ionesco), mêlé à un humour contemporain, parfois tendre, parfois mordant.

Le ton alterne entre :

  • Comique de langage (Authentification, Ça va)
  • Poésie douce et philosophique (Les primevères, La carte)
  • Satire sociale ou existentielle (L’or et l’argent, Évasion, Abrutis)
  • Humour noir ou grinçant (La fête des morts, Le piège, Une tapette)

Thèmes récurrents

  • La mort et ce qui vient après : souvent traitée avec ironie ou tendresse (La fête des morts, Évasion)
  • L’identité et le doute de soi : au cœur de sketchs comme Authentification, La carte ou Disparition
  • Le langage et son absurdité : comment les mots dissimulent ou révèlent le vide (Ça va, Abrutis)
  • Le besoin de repères : temporels, spatiaux ou existentiels (Les primevères, La carte, Disparition)
  • La solitude masquée par le dialogue : chaque rencontre est une tentative d’être entendu ou compris
  • Le glissement du réel vers l’absurde : signature dramaturgique du recueil, qui trouble et amuse à la fois

Personnages et dispositifs

Les personnages sont souvent anonymes, interchangeables, archétypaux (le promeneur, le clochard, le fonctionnaire, le prisonnier…), ce qui renforce l’universalité des situations. Le dispositif scénique est épuré, réduisant le décor à l’essentiel pour mieux concentrer l’attention sur la parole et le non-dit. Les duos sont presque toujours construits sur une tension comique : l’un croit, l’autre doute ; l’un affirme, l’autre interroge ; l’un agit, l’autre subit.

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