Recueil de sketchs de Jean-Pierre Martinez
Brèves de trottoirs réunit une série de sketchs courts, ciselés comme des instantanés de rue, où l’humour se mêle à l’absurde, le burlesque au tragique, et la lucidité à la fantaisie. Dans une veine à la fois populaire et subtilement philosophique, Jean-Pierre Martinez capte la parole des marges, les chocs entre les classes sociales, les rencontres improbables sur le pavé d’une ville imaginaire… mais ô combien familière.
Ces sketchs — à jouer à deux, parfois trois personnages — reposent sur des dialogues vifs, décalés, souvent drôles, toujours révélateurs d’une faille dans la société, dans la langue, ou dans l’identité même de ceux qui parlent. Comme dans une forme moderne de commedia dell’arte sociale, chaque personnage porte un masque (le sans-abri, le banquier, la voyante, l’homme invisible…), mais le fait craquer en quelques minutes à peine.
Chaque sketch peut être joué indépendamment, dans n’importe quel ordre, comme une pièce unique. Mais l’ensemble forme aussi un tableau cohérent : un théâtre de la rue où le bitume est à la fois scène, loge, et lieu d’affrontement entre l’intime et le social, le visible et l’invisible, l’humour et la dureté du réel.
La palette est large du comique de langage (Le juste prix, Le pari de Pascal) à l’absurde métaphysique (Une ombre de la rue), du burlesque de situation (Du balai, Un bon coup de balai) à la satire sociale cinglante (Un bon numéro, À la rue, )…
Thématiques récurrentes
– L’exclusion et la précarité, souvent abordées avec humour noir mais sans misérabilisme.
– Les rapports de pouvoir, inversés, ridiculisés ou détournés
– La communication impossible, avec ses malentendus, ses silences, ses accents d’absurde
– La rue comme théâtre des paradoxes sociaux : lieu de passage, d’abandon, de rencontres impromptues
– L’invisibilité sociale — métaphorique ou littérale — des marginalisés
– Le travail, ses abus, ses absurdités, ses subversions comiques
– La croyance, le destin et le hasard, abordés par le prisme de la voyance, du loto, ou du pari pascalien
👤 Distribution et mise en scène
2 à 3 personnages par sketch
Distribution mixte et flexible (personnages pouvant être joués par des hommes ou des femmes, ou même par des adultes jouant des enfants)
Durée moyenne d’un sketch : 5 à 10 minutes
Idéal pour : spectacle choral avec changement rapide de costumes, interventions dans l’espace public, ateliers théâtre (écoles, maisons de quartier, conservatoires), formats courts en festival ou en première partie.
Liste des sketchs
1. Au bout de la rue
2. Plans de carrière
3. La rue est à tout le monde
4. Comme sur des roulettes
5. Le juste prix
6. L’homme de la rue
7. Le bon numéro
8. Deuxième chance
9. À la rue
10. La Manif pour personne
11. Du balai
12. Le pari de Pascal
13. Un bon coup de balai
14. Une ombre de la rue
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Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque – ISBN 9791090908819 – Octobre 2016- 84 pages – Prix TTC : 9,90 €


