Pas de panique !

Recueil de sketchs de Jean-Pierre Martinez

Une comédie à sketchs en forme de jeu littéraire. Chacune des quinze saynètes à deux personnages composant ce recueil commence par la même réplique : Promets-moi de ne pas paniquer… L’occasion d’aborder avec humour les sujets les plus absurdes… souvent révélateurs de notre plus profonde humanité.

Liste des sketchs

1 – Baptême de l’air
2 – Fumée rose
3 – Les abeilles
4 – C’est extra
5 – Voyeurs
6 – Le Roi des Cons
7 – Naufrage
8 – Chimères
9 – Crâne
10 – Le secret de l’univers
11 – Les héros
12 – Résurrection
13 – Apéro
14 – Le temps
15 – Les saltimbanques

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Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque – ISBN 978-2-38602-344-6/ Mai 2025- 61 pages – Prix TTC : 12 €

Analyse thématique

Résumé pour le site web :

« Pas de panique ! » est un recueil de 15 sketchs humoristiques qui explorent les petites et grandes angoisses du quotidien, souvent déclenchées par des situations banales qui tournent à l’absurde. Chaque sketch commence par une demande rassurante : « Promets-moi de ne pas paniquer… », avant de plonger les personnages dans des situations aussi drôles qu’improbables. Qu’il s’agisse d’un incident domestique, d’une rencontre inattendue ou d’un événement extraordinaire, les personnages réagissent avec une panique exagérée qui révèle autant leur vulnérabilité que leur humanité. Avec un humour décalé et un ton parfois mordant, Jean-Pierre Martinez signe ici une série de scènes cocasses où la logique laisse place à l’absurde.


Analyse thématique de l’ensemble du recueil :

Le recueil « Pas de panique ! » repose sur un mécanisme comique récurrent : l’angoisse face à l’absurde. Chaque sketch commence par une situation en apparence anodine, qui déclenche pourtant une réaction démesurée. Ce procédé permet de mettre en lumière la manière dont les personnages font face à leurs petites et grandes peurs, révélant au passage leur fragilité et leur besoin de contrôle dans un monde où tout peut basculer.

1. La peur de l’inconnu :

Plusieurs sketchs explorent cette thématique en confrontant les personnages à des événements inattendus ou incompréhensibles :

  • « Baptême de l’air » et « Les abeilles » jouent sur la peur du danger physique.
  • « C’est extra » et « Chimères » abordent l’angoisse face aux phénomènes inexplicables ou surnaturels.
  • « Le secret de l’univers » mêle théorie scientifique et vertige existentiel pour tourner en dérision les grandes questions métaphysiques.

2. La peur du jugement social :

Les personnages s’inquiètent souvent de ce que pensent les autres ou de leur propre image :

  • « Voyeurs » et « Apéro » mettent en scène la crainte d’être observé ou mal jugé.
  • « Les héros » ironise sur l’angoisse de ne jamais avoir l’occasion de prouver sa valeur.
  • « Les saltimbanques » explore l’anxiété parentale face aux choix de vie atypiques de leur fille.

3. La peur de l’absurde et du quotidien :

Le recueil propose un regard critique sur la banalité transformée en catastrophe :

  • « Naufrage » et « Le temps » exploitent des situations simples (un bateau qui coule, le changement d’heure) pour montrer comment le quotidien peut devenir source de panique.
  • « Crâne » illustre la peur irrationnelle face à un simple objet qui, mal interprété, prend des proportions inquiétantes.

4. La peur de la mort et de l’au-delà :

Certains sketchs abordent la mort de manière décalée, avec un humour noir qui contraste avec l’angoisse existentielle :

  • « Fumée rose » tourne en dérision la question de la succession papale.
  • « Résurrection » explore le doute existentiel par l’apparition mystérieuse d’un voisin supposé mort.

Conclusion :

Le recueil « Pas de panique ! » propose une galerie de personnages ordinaires pris dans des situations extraordinaires. Par une écriture incisive et un humour absurde, Jean-Pierre Martinez brosse un portrait ironique de nos réactions irrationnelles face à l’incertitude et au changement. Loin de se limiter au simple gag, chaque sketch invite à une réflexion légère mais pertinente sur la condition humaine, où la peur de perdre le contrôle devient paradoxalement source de comédie.

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